Les opérateurs éoliens implantent donc des dizaines de milliers de machines industrielles géantes (jusqu'à 240 mètres de haut, 150 mètres d'envergure)
au milieu des champs, dans les forêts, sur les crêtes, des zones normalement protégées de toutes constructions par les règlements d'urbanisme (PLU et autres).
Cette industrialisation sauvage conduit à une dégradation de l’environnement dans toutes ses dimensions, biodiversité terrestre et marine,
vie sauvage, paysages, cadre de vie et même nuisances sur la santé pour les très nombreux riverains.
Voir l'onglet LA FRANCE DEFIGUREE pour les photos, les vidéos, les cartes de cette industrialisation des espaces agicoles et naturels.
La loi n° 2023-175 du 10 mars 2023 se propose d'accélérer encore cette dégradation du cadre de vie rural en créant des Zones d’Accélération des Energies
Renouvelables. D'après cette nouvelle loi (article L. 141-5-3 du code de l'énergie), les Zaer (ou Zader) sont définies par les communes en concertation avec les administrés. Dans les faits la concertation
se limite à une simple information du public par un tract d'une page papier 21/27 ou d'une page écran de site internet.
Ces zones sont de toutes façons :
- sans aucune conséquence légale ( droit de l'énergie, de l'environnement, de la construction, de la propriété...),
- définies sans études environnementales préalables, elles ne dispensent pas les projets ENR d'autorisations environnementales.
la position de l'association "Vent des maires" , une analyse sage à diffuser largement auprés des élus locaux.
La loi autorise les installations de production d'énergies renouvelables hors des zones d'accélération ! Il suffit de créer des comités de projet rassemblant le promoteur, un élu de chaque commune concernée et de la communauté de communes, quelques fonctionnaires. Un représentant des riverains PEUT éventuellement y être invité.
Merveilleux décret ! Il donc suffit de réunir 2 fois un comité Théodule pour s’implanter en dehors d’une zone d’accélération et de court-circuiter les choix des élus. A quoi servent les dispositions de la loi de mars 2023, les réflexions des élus, les référents, les procédures de mise en conformité avec les objectifs régionaux et les documents d’urbanisme. La participation du public a l‘élaboration des projets, prévue par la loi et les directives européennes, est ignorée.
La loi APER ne souleve pas un grand enthousiasme.
Rien ne change, un projet éolien n'a que 3 décideurs :
- le promoteur éolien qui veuille à ce que le projet soit rentable pour lui,
- le propriétaire du terrain, qui peut se laisser séduire par le montant des loyers, oubliant les contraintes pour son patrimoine et pour ses voisins,
- le préfet qui doit vérifier le respect des contraintes techniques et réglementaires.
L’industrie éolienne européenne a récemment rencontré des difficultés dans ses activités.La Commission Européenne a lancé depuis fin octobre 2023 de nombreuses actions pour soutenir cette industrie parée de toutes les vertus ...
Une analyse croisée de la carte des implantations d'éoliennes et du recensement sur 10 départements témoins permet d'établir que:
1,4 % du territoire français est à moins de 1 000 mètres d'une éolienne construite,
180 000 personnes habitent à moins de 1 000 mètres d'une éolienne construite.
Si le programme de construction d'éoliennes annoncé par le président de la république à Belfort est réalisé, en 2023:
2,7 % du territoire français sera à moins de 1 000 mètres d'une éolienne construite,
350 000 personnes habiteront à moins de 1 000 mètres d'une éolienne construite.
Lorqu'ils sont consultés par "référendum local", les français refusent l'implantation des éoliennes sur leur commune.
En 2023, les 22 villages consultés ont tous très largement refusé les éoliennes, la moyenne des NON étant de 84 % des suffrages exprimés.
77 % des français pensent que les éoliennes ont un impact négatif sur la valeur de l'immobilier,
72 % des français pensent que les éoliennes ont un impact négatif sur la biodiversité,
77 % des français pensent que les éoliennes ont un impact négatif sur la beauté des paysages,
70 % des français pensent que les éoliennes ont un impact négatif sur l'attractivité touristique,
61 % des français souhaitent l'arrêt des implantations d'éoliennes terrestres.
81 % des riverains pensent que les éoliennes ont un impact négatif sur la valeur de l'immobilier,
71 % des riverains pensent que les éoliennes ont un impact négatif sur la beauté des paysages,
85 % des riverains pensent que les communes doivent avoir le droit de s’opposer aux nouveaux projets,
56 % des riverains sont contre l’accueil de nouvelles éoliennes en région PACA d’ici 2028
90 % des Français estiment que les conseils municipaux doivent pouvoir s'opposer à l'implantation d'un site éolien,
88 % que les éoliennes doivent être éloignées des parcs naturels nationaux et régionaux, des monuments historiques, des sites Unesco,
67 % que la distance éolienne-habitation doit être augmentée,
59 % que le déploiement des éoliennes doit être arrêté ou limité.
72 % des Français estiment que l’éolien est source de pollution visuelle et sonore pour les riverains,
68 % qu’il impacte les paysages et dégrade le patrimoine français,
68 % que les éoliennes en mer sont nocives pour les oiseaux, pour les milieux marins et pour la pêche,
67 % pointent du doigt le potentiel surcoût lié au caractère intermittent de la production d'électricité.
Lettre ouverte de Brigitte Pistre, maire de Frazé, Eure-et-Loir et de Michel Couder, maire de Courcival, Sarthe
pour demander l’arrêt des implantations d’éoliennes.
Une initiative à diffuser auprès des élus.
L’implantation des éoliennes en France n’est possible que grâce à de nombreuses dérogations
et privilèges accordés aux promoteurs et exploitants, que ce soit en matière de financement,
de réglementation de l’urbanisme, d’environnement, de santé ...
Les 3 principales dérogations :
- Possibilité de s'implanter dans les zones Naturelles et Agricoles des réglements d'urbanisme,
normalement inconstructibles,
- Dispense de permis de construire et des règles d'urbanisme qui dépendent des élus locaux
et soumission aux règles environnementales qui dépendent de Paris et Bruxelles,
- Subventionnement des recettes pendant 20 ans, et même 35 ans pour les sites rénovés (ces subventions ont
représentées prés de 65% des recettes des sites éoliens en 2020).
Où en sont les pays champions de l'éolien, Danemark, Allemagne, Espagne?
La France qui tous les jours a une production électrique parmi les moins émettrices de CO2 au monde, doit-elle les imiter ?
Pour un moratoire immédiat, et une redéfinition des objectifs associés à la transition écologique en ce qui concerne la production d'électricité :
Une analyse de Vent de Colère.
Commission d’enquête parlementaire sur l'impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l'acceptabilité sociale des politiques de transition énergétique Avril-Juillet 2019, déclaration de M. Jean François Carenco, président de la CRE, devant la :
« Il ne faut pas s’y tromper, grâce au mix énergétique décarboné, composé principalement de nucléaire et d’hydroélectrique, nous bénéficions déjà de faibles émissions de CO2 et d’un prix de l’électricité maîtrisé. Nous émettons six fois moins de CO2 que nos voisins allemands et le prix de l’électricité pour un consommateur résidentiel moyen est de l’ordre de 180 euros par mégawattheure contre 300 euros en Allemagne. Le développement des énergies renouvelables électriques ne sert donc pas à réduire les émissions de CO2. Il faut le rappeler, car on dit beaucoup de mensonges à ce sujet. Cela n’a aucun sens et procède d’une forme de populisme idéologique.»
L’éolien, une industrie peu productive, intermittente, générant des nuisances, vient au contraire dégrader le classement actuel de notre pays comme l'un des plus éco-responsables de la planète grace à sa production électrique décarbonée.
Le Haut Commissariat au Plan a publié le 23 Mars 2021 une note très critique sur la politique énergétique française. Ci dessous quelques extraits mais la note mérite d’être lue et diffusée largement :
Augmentation massive de la consommation d’un côté, diminution massive de nos capacités de production de l’autre, le simple rapprochement de ces deux orientations montre qu’il existe un gouffre entre l’évolution annoncée de notre consommation électrique et celle de notre production. Il est inéluctable que nous allons droit à des difficultés considérables et même à une impasse, nous empêchant techniquement de remplir en même temps les objectifs que nous prétendons solennellement avoir fixés ! (page4)
Pour obtenir une augmentation massive de la production d’électricité renouvelable, une des principales difficultés résiderait dans l’artificialisation de grandes surfaces foncières par des unités de production photovoltaïques et l’altération des paysages par des éoliennes à terre ou en mer. La réponse à ce défi est-elle facile ? Probablement non. (page 8)
La Cour des Comptes dans un rapport de mars 2018 dénonce le coût exorbitant et l'inefficacité des énergies renouvelables (EnR) intermittentes que sont l'éolien et le photovoltaïque. Elle demande un rééquilibrage des soutiens vers les EnR thermiques : « Ainsi, compte tenu de son profil énergétique peu carboné, si la France avait voulu faire de sa politique en faveur des EnR un levier de lutte contre le réchauffement climatique, elle aurait dû concentrer prioritairement ses efforts sur le secteur des EnR thermiques qui se substituent principalement à des énergies fossiles émissives de CO2 ».